Fiche 1-1

1- La combinaison des facteurs de production comme fondement de la création de richesses

Tout d’abord, la production repose fondamentalement sur l’articulation de deux facteurs de production : le travail et le capital. Le travail désigne la main d’œuvre, c’est-à-dire l’activité humaine mobilisée pour transformer des ressources en biens ou services. Le capital regroupe les biens durables utilisés dans le processus productif, comme les machines ou les infrastructures.

Ensuite, il faut noter que les savoirs et les innovations qui améliorent la productivité des autres facteurs, c’est ce que l’on appelle le progrès technique.

Enfin, les ressources naturelles (eau, sol, énergie) constituent les intrants primaires issus de l’environnement. Elles font partie des consommations intermédiaires qui sont détruites ou transformées au cours du processus de production.

Chaque processus productif est une articulation/combinaison particulière des facteurs de production dont l’usage engendre des coûts propres en plus de l’acquisition des consommations intermédiaires nécessaires à la production. Ainsi les entreprises et les autres producteurs créent des richesses que l’on nomme « valeur ajoutée ».

Références utiles :

2- L’interdépendance des facteurs et leur rôle dans la croissance économique

La création de richesses supplémentaire impose aux producteurs de bien articuler et coordonner les facteurs de production ainsi que l’usage des consommations intermédiaires. L’augmentation du capital (machines, équipements) permet d’améliorer la productivité du travail. L’investissement dans le capital humain (formation de travailleurs, santé) renforce également l’efficacité du travail. Le progrès technique permet alors d’augmenter le rendement global des facteurs : avec une même quantité de facteurs de production, il est possible de produire davantage lorsque les machines ont incorporé davantage de progrès technique et que les travailleurs sont mieux formés et en meilleure santé.

Les ressources naturelles, limitées, peuvent être valorisées par des innovations techniques et des politiques environnementales. La création de richesses supplémentaires est le résultat d’une entre articulation des facteurs de production, innovation et transformation des consommations intermédiaires.

La production n’est donc pas une simple somme de biens ou de services, c’est un mécanisme évolutif fondé sur des arbitrages économiques et des choix stratégiques réalisés par tous les producteurs : entreprises, administrations publiques et producteurs de l’ESS.

Références utiles :