(A) La participation électorale est une modalité institutionalisée de l’engagement politique dans nos sociétés démocratiques. (E) La participation électorale est encadrée par des institutions et régie par le suffrage universel. c’est un acte individuel, qui s’inscrit dans une logique collective :

• voter, c’est exercer un droit civique et contribuer à la légitimation du pouvoir politique.
• voter blanc, c’est-à-dire déposer une enveloppe vide dans l’urne, traduit une volonté de participer au processus électoral tout en refusant les options proposées. Il exprime une insatisfaction vis-à-vis de l’offre politique sans pour autant rejeter le système démocratique.
• voter nul consiste à mal remplir le bulletin de vote ou à l’annoter. Cet acte peut être interprété comme une forme de contestation plus informelle de l’ordre démocratique en place ou bien comme une erreur.

Ces comportements de voter blanc ou nul n’ont qu’une faible portée juridique, mail ils ont une signification politique forte : ils traduisent une forme de prise de recul et/ou de regard critique vis-à-vis des partis politiques. Ces choix sont assez fortement influencés par des variables sociologiques comme l’âge ou le niveau de diplôme.

(A) L’engagement associatif repose sur une adhésion volontaire à une organisation structurée autour d’une cause ou d’un intérêt commun. (E)Au-delà de la défense de valeurs fortes (solidarité, justice sociale, etc.), l’engagement associatif peut être motivé par des incitations sélectives (accès à des ressources, réseau social) ou des rétributions symboliques (sentiment d’utilité, valorisation de soi). L’engagement associatif peut donc être un point d’entrée vers le militantisme, mais il peut aussi rester une forme d’implication plus modérée, centrée sur la solidarité ou l’entraide sans visée politique directe.

(A) Le militantisme désigne une forme plus intense d’engagement. (E) Le militantisme se caractérise par une volonté explicite de transformation sociale ou politique. Il implique une mobilisation active dans des actions collectives : manifestations, campagnes, tractages, etc. le militant agit dans une logique de changement.

Nous pouvons distinguer les structures traditionnelles du militantisme (partis, syndicats) des formes plus informelles (collectifs, mouvements citoyens).

La consommation engagée repose sur l’idée que les comportements économiques individuels peuvent devenir des actes politiques. Ces pratiques traduisent confirment l’individualisation de l’engagement par contraste avec les formes traditionnelles de participation sont parfois en recul (baisse du taux de syndicalisation, hausse du taux d’abstention aux élections). Plutôt que de passer par les canaux institutionnels, les citoyens-consommateurs mobilisent leur pouvoir d’achat comme les électeurs mobilisent leur pouvoir électoral. Nous pouvons distinguer deux formes complémentaires de la consommation engagée :

La consommation engagée positive consiste à privilégier l’achat de produits ou services conformes à certaines valeurs : respect de l’environnement, commerce équitable, production locale. Elle s’inscrit dans une logique de soutien à des causes éthiques ou sociales.

À l’inverse, le boycott est une forme de refus de consommation de certains produits. Le boycott vise alors à sanctionner des entreprises ou des pratiques jugées contraires à ces valeurs. Le consommateur essaye de faire pression sur la gouvernance des entreprises.